Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 416 ) travailler au salut <les an1es que les liens du saog et de Ja patrie lui rcndoieut double1neut chères ! Il fut uss~z heureux pour leur faire goùter une réforn1e qui siguala les prenliers pas <.le sou n1inistère. Il rétablit la sanctifica– tiou des dirnanchcs et fêtes, d~jà trop i11écon-– nue, et substitua divers exercices de religion aux divertissen1ens profanes qui occupoient la plus grande partie de ces saints jou.rs . Seul desservant à Son-in1e-Vesle et à s~u annexe, ohiigé de chaater deux grand'n1esses, dar1s les froi.ds les plus rigoureux, et ni.algré la distan– ce d'un·e lieue d'un <le ces endroits à l'antre, faisant toujours la route à pied, M. 1\lusart prêchoit tous les dimanch;es pendant l' Avent et le Carême, èt tous les quinze jours dans les autres ten1ps de l'année~ s"acquittant de cette sainte fonction avec un zi:Je apostoliquc– A prè.5 la pren1ière gran.d'n1esse, il faisoit le catéchisn1e, et pnis revenoit célébrer la se– conde. à Son1n1c-V esle.. 1\ n1idi, il assistoit au chapelet, suivi d'une lecture, du catéchis... me et du chant des vêpres. Pendant l'été, les complies étoie11t diflërées jusqu'au soir; entre ces deux offices, les eufans, réuni~ à uu grand iio111bre de fidèJes, chantojent des canti'lues, et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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