Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

ses goûts naissans lui avoient inspiré, une consécration entière au service des saints au- . tels. Principal soutien de sa fan-iille, et l'es– poir de ses vieux jours, pouvoit-il se flatter de voir ses vœux aisénlent couronnés·! Ce– pendant, il obtint de son père, après de vives et de longues instances, de co111n1eucer ses études, dans sa vingt - troisiè tne année. Des talens naturels, soutenus d'une application infatigable, lui tirent en peu de te111ps sur– n1onter les difficultés <le la langue latine. Il les dévora toutes~ i11ais avec tant d 'éclat, et à la fois de n1odestie, que, long-ten1ps après sa sortie d'une pre111ière école, on n1011troit la place où il se retiroit, soit avant l'heure du lt!ver con1n1 un, soit dans les 111on1ens de i·é– création, pour se livrer plu_s librement à l'étude. Envoyé au collége de Châlons-sur- 1\farne, il s'y distingua par la rapidité de ses progrès, et plus encore par le don si rare de se faire aimer, de se faire respecter de ses con– disciples, eu inên1c t.en1ps qu'il se coucilioit l'estinJe et raflectiou de tous ses 1naitres. l)eux ans après qu ' il eut paru au collége de (]1âlons, en I.780, il entra .au grand sérni– uaire, pour faire ses cours de philosophie et de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=