Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 14 t 5 ) cices religieux avec un reeueillen1ent qni ex– citoit l'adrniration de toute la paroisse. Quel– ques années après, les auteurs de ses jours, charn1és de lui procurer une récréation iuno– cente, et dont il pouvoit tirer avantage, 1ui pet"n1irent de faire les pélerinages de Liesse, en I>icardie, et de Saint-Nicolas, en Lorraîue. Il en faut conv~nir, beaucoup de jeunes gens, par l'effét de leurs dispositions, ne rapportent de ces voyages autorisés par l'Eglise, et dans les vues les plus pures, que dis..'iÎpatiou uüisi– ble et dégoût du travail. l\'Iais le jeune culti– vateur de Son1111e-Vesle en revint_, et plus re– cueilli encore, et plus sainten1ent jaloux de ren1plir ies devoirs. Il évitoit avec soin les jeux et les plaisirs bruyans, s'éloignoit, avec des p-récautions sévères, des sociétés licen– cieuses_, et dut à cette sage rnesure de n'avoir connu. ni la légèreté du pre1nier âge,, ni les désordres trop fréquens de l'adolescence. Modèle de la jeunesse de son canton, la consolation et l'espoir de sa vertueuse farnille, sin1ple et innocent comme les chan1ps qui l'a– voie11t vu naître, il estimoit son état, qui nous r.~ppelle les doux labeurs des patriarches; n1ais. il en désirqit ardemn1ent un autre qne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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