Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 410 ) ne (ut point. ébloui par ·Ce poste honorable; . il le ren1plit avec un sen titnènt si profi)nd d'hu- 111ilité, que jan1ais il ne se pern1it tl'en exercer les fonctious que d\n1e n1aniè1·e con1n1e dé– pendante de l'autorité de M. Breval, vicaire t:apitl1lai1·e . .f)éj~t l'honin1e de Dieu voyoit s'ouvrir un charn p vaste à son zèle, sur le sol de son p:iys nataJ, qui l'a voit. han ni de son sein ; n1a1s le Scigueur se contenta de sa .bonue volonté. Jlarvenu à sa quarante-ci11quièn1e année, il fut atteint d'une i11aladie violeute, qui vint tcrn1iner sa vie, si précieuse à l'Eglise. Dans une rnaïson religieus.e qui l'avoit recueilli, et dans laquelle il avoit reçu con1n1e il nvoit don né de gran<ls exen1ples, il se vit assisté, soulagé, consolé dans ses n1aux, avec cette cha– rité subl1 nie que n1anifestent les partisans de la perfection évangélique. l\luni de tous les secours de l'Eglise, il fit à ces pieux solitaires, qui entonroient sa couche funèbre, une pro– fession authentique de sa ·foi, et qui pénétra tous les an1is de Dieu de . l'édificatio11 la plus l)rofonde. f)ans leur sein, il -111ourut en odeur de sa1 nteté, le 1 2 septen1bre. 1796" Ses der– nièr~s paro1es t\1rcut celles du Roi-Prophète, au e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)