Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 409 ) travail, i] n'avoit d'autre ressource qu'une lettre de saint Augustin. rl hrûloit d'ardeur de re– tourner dans sa patrie, pour y travailler en qua· lité de rnissionnaire. Plein de cette courageuse idée, et que fortifioit en lui son a111our pour le lieu qui renfern1oit les cendres de ses pè– res, il suivit l'abbé Puyahilié de la Serre, vi– caire général de 'l"ou ion. I...'un et l'autre arri– vèrent à _t\.ucône, dans le.dessein cle s'y en1- harquer' à r époque où les escadres a.ugloise et espagnole s' étoient emparées de cette ville. Il n'y put den1eurer long-teh1ps, sans s"y faire bientôt rernarquer co1nn1e un hdn1n1e d'un rné– rite érnineut. Le bruit de sa renon1n1ée par– vint,jusqu'à Hon1e, où lïrnn1ortcl f>ie VI voulut . . . ' avoir son a\ 1 1s sur une questiou que no11s u avons pu connoître. Nous savons seulen1ent qu'il ·ré– pondit d'une n1an\ère si satisfaisante, f{Ue le souverain pontife ordonna que ropiniou de l'ancien curé de Hautefage fût consignée dans les- aunales de l'Eglise ron1aine. Aussi avauta– geusen1eut connu du père des évêques et des fidèles, il ne tarda pas à recevoir de son esti1t1e particnlière un tén101gnage solennel. Sa Sain– teté le norn111a adn1inistrateur du dioci;se de Tulle; rnais l'hun1ble serviteur de Jé8us-Chr~is-.t_~-- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)