Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 406) théâtre plu~ vaste et plus in1posant que la ville de 'I"'ulle, il se forn1a tout seul, parcourut; dans le court espace de deux années, toutes les rlasscs, j nsqu'à la ·philosophie, et les par– courut avec d)én1inens succès. 1.1 possédoit sur– tout la langue latine dans un degré si parfait, qu'à cette époque ce célèbre étudiaut con1prc- 11o:i et expliquoit les pères de l'Eglise et les auteurs ecclésiast igues. li ne par1vit pas n1oins bien la langue frauçoise, et n1anifestoit de .grandes dispt)sitions pour fart. oratoire. Disons-le donc, sans craindre d'en être dé– n1eutis par les couten1porains, la philosophie e t la théologie dévoilèrent de bonne heure leurs s · c1~ets au jeune candidat, et les canons de rr:glise, l'histoire ecclésiastique, vinrent promp– ten1eut se ranger, avec le plus bel ordre, avec la plus brillante clarté, dans sa n·1én1oire.: Il sortoit de sous la inaiu du pontife consécrateuP, et déjà le nouveau prêtre se 1nontroit capahle de prêcher les stations de l'Avent et du Ca– rême. Placé vicaire dans la paroisse la plus in1- portante de la ville épiscopale, il 1 .. en1p1it ce poste pénible avec tant de zèle et de· capacité, que son évêque erut pouvoir lui ·confier en n1ên1e terrips le secrétariat du · .diocèse. On ne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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