Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4o5 ) au-delà des :ivant-postes françois ; ceux... }à du n1oins étoient' aux yeux de rhun1anité' les 111oins malheureux : ils furent insultés, n1al– traités, dépouillés de leurs effets et du peu d'ar– gent qni leur restoit encore; n1ais du n1oins leur laissa t-on la vie. Plusieurs de ceux qui avaient été arrètés se virent trau~portés à Va– lenciennes, d'autres à Can1lJrai, un plus grand . nornbre à .Arras, où Joseph l..icbon, l'agent et l'an11 -de .Robespierre, se s1gualoit par les ex– ploits, disons plu tôt par tous les forfaits révo– lutioùnaires. '"frès-peu de t~n1ps. après leur ar– rivée dans cette ville, ces confesseurs de la foi, prêtres séculiers, religieux et religieuses, furent conduits tous ensen1ble sur la grande pface ; on leur fit faire une sorte de procession déri– soire, ensuite on les condui:-;it à l'alicÎenne église de Saint-Nicolas-sur-les-Fossés, devenue alors le ten1 ple de la Raison, et dans laquelle les in1pies vouloient que leurs victimes rendissent hon1n1age à la prétendue cléesse. Les gét · éreux serviteurs de Jésus-Christ, le front caln1e, les yeux baissés, l'air recueilli, prioie~1t avec ferveur le Dieu qu'ils adoroient de soutenir leur cous... tance. Les sate1lites de Lebon, après les avoir accablés de tous les genres d' outra~es, lt!s con.--- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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