Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 400 ) au Biot vers la fin de J 793, et s'étoit prornis, sans dout.e, cette discrétion, cette prudence si nécessaire et à la fois si souvent insuffi– sante dans ces jours désastreux; n1ais con1- n1ent con1prin1er l'esprit qui l'enfla1nn1oit, le zèle qui dévoroit son cœur? Le respectable curé de son pays natal nous déclare que le pieux l\forand reprit avec courage, continua dans une noble persévérance son périlleux et saint n1inistère, et qu'il n'en interrompit les pénibles fonctions, qu'à l'instant où les im– pies se saisirent de sa personne. Nous 11'a– vons pu nous procurer des détails sur ses <l.erniers n10111ens. 1\.h ! clans le disciple du Sau– veur des hon1n1es, la n1ort fut le n1iroir de la vie; et les auteurs ou fauteurs de son sup– plice auro11t pris sans cloute à son égard · les précautions ciu'ils se sont prescrites en– vers d'autres victimes) celles de détruire tous les vestiges de la t.. age des persécuteurs, et <le l'héroïsme des. persécutés. Nous avons su seule111ent que, fusillé à rfhonon, dans le l110ÎS de mai 1 794, ce saint prêtre écl1angea sans l . ' . b 1 1· d' < oute une vie per1s~a 1e et ren1p ie · amertu- n1es, avec une vie éternellen1ent heureuse. · Do1nlnus dat sapientia.nz sapientibus , et scientia1n - e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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