Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 38 ) ran1i de IVI. Saint-Pez, nous ra<!onte : « u·11 >> 111atin, entré dans un cabinet de la n1aison >> oit fhabitois, je trouvai une petite partie ·de » ~ang bien vermeil, au 111ilieu de ce cabinet, » et rejailli sur les barreaux d'une chaise. Je » n1'assurai que personne 11'étoit auteur de ce » fait, et j'en conclus qu'il n1' étoit un sig11e >> de la n1ort de lVT. Saint~Pez, événement >> qu'on avoit toujours grand soin de nie ca– » cher, et qui étoit effectiven1e1lt arrivé à J> cette époque .. Huit à quinze jours après, j'eus » la i11ên1e apparition , et au mênte endroit ». V n dernier fait plus intéressant que tous les antres, est la con,,.ersion d'un de ceux qui sa.i– sirent Je saint liomn1e au· bourg de . Carfan– tain , et qui fut ainsi l'un des premiers au– teurs de sa i11ort. Ce i11alheureux ·s).étoit plon.– gé dans tous les. excès, et il est n1ort en pré– destiné. « Je n1e l'appelle, . n0us dit un tes– >>" pectable té111oin, je n1.e rappeHe l'avoir vu,. )J lorsque j' étois au collége de Dol, tou~ le )) te1Y1 ps des ruatinées, prostei;·né clans · l.'.église ·; >1 il donnoit l'exen1ple ·d'une piété rare.-· Ce 1>- ·pénitent est rnort après avoir ·<listribué. son ·>) .bico aux pauvres ., et sa fin préciellse excita '>} rétounerncnt de tout le mo~1d~ ,. <lui étoit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)