Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( S97 ) la vérité, et voit tranquille111ent la peine de mort prononcée contre lui. Avant de s'éloi– gner du tribunal, il offre aux n1en1bres ~es actions de grâces, et leur dit qu'il ne se croyoit pas digne de n1ourir pour une si belle cause. Retourné dans la prison , il y trouva plusieurs de ses paroissiens éplorés, les consola, les en– couragea, dîna devant eux avec son appétit or– dinaire, et les congédia vers les deux heures, en leur disant qu'il ne lui restoit pas trop de temps pour se prépa.rer à la i11ort. Le prisonnier se n1et en prières, et y den1eure j nsqu'à quatre heures, mon1ent fixé pour son supplice. On le conduit à l'échafaud; il y monte avec un visage serein, Ôte lui-111ên1e sa cravatte, et, dans un caln1e qui étonne et qu1 touche j usqn'aux honrreaux .\ "l , t t .\t f eux-n1en1es, 1 presen e sa e- e au er i11eur- trier, p ériss:înt le jour où la sentence ho– n1icicle a été prononcée, 1 2 · février 1796. 1\.1 . .Ducrocq est la dernière victin1e in1n1olée par la rage révolutionnaire dans le départe– ment du Pas-de-Calais. Adeà profecla est sapientia: et ùi ore .ftdr:li ahunda– bit; et donzinalor dahit eam illi . Eccl. xv. Denudablt abscon~'a sua ·illi, et thesauritabit su– per illum scientiani et ùztellectrun justitiœ. Eccl. rv. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=