Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 57 ) Jeric:ieuse , on ne récoutoit plus. A sa place, .Je. ·c1'În1e, .. oui, . le crirne lui - n1ên1e devint liun1ain à:. s·a n1an-ière. ()n cond.an1ua · cet atroce bo.u-rreau à vingt-cp1atre heures <le pri– son, et ·on lui ·dit : « Il faut ~aus doute gui1lo·– »· tit1er les prêtres, n1ais non tle cette n1an Ït' re ». · '-~a ·uouvelte de cette. horrible exécution p·ar– vint de bonne fi.eure a.nx .oreil les de cè ver– .tueux parent que 1VI. Saint-Pez laissoit clans les · fers. ll s'écria douloureuse111ent : cc f)icu '> vient de n1 ~eillevér ce qüe j 'avo1s de plus » cher; i11ais que · sa· volonté soit faite ». Le sang tourne à cet infortuné; peu de jours aprè·s il étoit dans la tonehe. On dit que ctua– tre ecclésiastiq;ues ·1~etirés dans la n1 ênie nlai– son, i11ais ·qtJi. n'avoieilt poiut d'asile assuré, s-e .diso1ent. les ur1s àux antres : « Nous a lion~ • A • • • Il · ' : • .n etre:pris; vouons- nous au pretre qu ou v1e11t -1 . l • • 0 . ' · 1 ' ' " ue supp) 1 H~:1er )). "n a1oute qu 1 s s y vonc- rel..tt,. que la fonille se fit . avec riguelir dans la ri1aison, .sans q·ue les visi leurs · aper.·çussent les • ·vietin~êS ; · quoiqn,èlles f11s8ent ~1 peine cou- vertes· .. lVfa·is il est· deux fi1its ·pl us dignes de re.i;n arqii e., pa·-rce qu'ils sont nlÏ e u-x attest.és . I""'e respcct~ble curé d:e- ~Iontdol, dont l'éloge est ' accompli, .. lor~(p{on l'arw·1once cotnn1e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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