Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 34 ) )} dit : (< Jl y a ici du pain; si j'ai besoin, j'en ,, n1angcrai )J. I"e voyant couché sur la paille, »je lui fis passer un lit; il n'en usa point, » ne se coucha n1ên1e pas, et, après avoir con· >J fessé tous les prisonniers, les exhorta gé– » uéreusen1ent à la n1ort. Il co11sacra le reste » de la nuit à la prière ». Depuis le con1111encen1ent de Ja persécu– tidn; le confesseur de Jésus-Christ avoit dit souvent aux an1is qui le visitoie11t ~ '< Priez )) pour 111oi, afin que j'obtienne , si. je suit » arrêté, de ne l'être chez personne. Je crois >> que je ne serai pas long - temps sur la » terre; 111ais, je vous en prie, den1andez » donc à Dieu que je ne co111pron1elte per– ,., sonne )) . Enfin arriva le jour · de son triomphe, c'est-à-dire, le jour de son supplice. Depuis le lever de l'aurore, il resse1nbloit plus. que ja- 111ais à un prédestiné; sa figure étoit angélique; il annouçoit ne plus tenir à ]a terre. · Ce fut à Saint-l\f alo, sur la place de Saint-Tho1nas, <Jn,il ter1nina son apostolat et son aùn1irablc , 1 ie .. Des pel'SOBucs vertueuses nous ont fait des récits fort ho11oralllcs à l\I. Saint-Pez, sur d'affreuses soufli~anccs qui <l.Rreut con1111cnce1t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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