Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 53 ) >>' de bon cœui· à tons tes en'nen1is ·1 ..:.-- {)tri, H ' lui t·époi1dis-je e11 sangïo·r a!it. - 1~h bieil ! >) nta chère nièce, du courage; notre triste~se » ne sera peut-être pas longue. i\'Iais dis-rnoi " donc où est 11100 coüsin Poidevin et sa sœur; )) sont-ils cn:core ici? - Oui, à la n1aison " d'arrêt. - Le pauvre vieillard ! rép.ond n M·. Saint-Pez, cpleHe douleur il va éprouver » s'il a=pprend que je suis e11 prison! Connais– » tu se·s sei·1tin1eus? sais-lu S' 1 Îl est bien résolu ·» à accepter la i11ot't. - Il 111'écrivit ces jours >i derniers, répondit sa nièce; j'ai reconnu, » dans sa lettre, sa résolution, ainsi que ce'lle )) de. sa sœur; toûs dèux tne parureut bien >> ·décidés. - Q11e je suis . content de le savoir! » Vous contribuez à i11'adoucir les horreurs de » la 1nort. Coüragè, n1a chère nièce, bannis– » sons ·toute crainte; la guillotine n'est rien, >i c'est un n1al d·'une 111inute·, n1inute qui sera '>> si ·bien _récompensée >) ! l .. 'hun1ble servante de Di.eu continue: ((Dans :n ce long entretien avec mon oncle, je re~ » marquai sur 'sa figure une gaité si parfaite:, )) qu·e je ne pourrois la dépeindre. Avant de n le quitter, je lui proposai plusieurs objets ». nécessaires~ ll rw: voulut ·rien accepter, et n1e :nt. 5 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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