Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 51 ) n1e disoit, car nous avons couché ensernblc : te .t\ quoi bon dresser si bien notre lit? Ces n 1lonnes personnes ne pensent pas que dans » un lit aussi délicat, 11ous dorniirions au point » d'être surpris avant d'être éveillés ». A.près que nous étions couchés, il me de.n1andoit : « Es-tu h·ien? Je te souhaite une llonne nuit ». Gardant d' abor<l le silence, bientôt après il récitoit ces paroles ·= In 1nanzts tuas_, Do1ni11e., conunendo spiritu1n rnezun.,· rede11iisti 1ne _, Do- 1nin,e _, Deus veritatis. ,.f1.. ois fois il répétoit : A sttbitaneâ <tt ùnprovist1 1norte., Zibera no."f _, Do1n.ine. » Fait par moi, Pierre-i..,rançois de ***, tén1oin oculaire et auriculaire. >)A Dol, 22 novembre 1816 ». Déposé, après n1ille huées et rni11e outrage~, clans les prisons de Saint-J\Ialo, l'ho1n1ne d~! la droite du Très-I-Iaut confessa les prison– niers, et en . co11vertit plusieurs. Il tenoit à u1l€ famille respectable pa1.. ses nobles et pieux sen– tin1ens; elle a rendu d'in1111enses services pen– dant le cours :de la révolut,ion, et a caché ~l fait éct1apper à Ja 111ort, des prêtres et aulrt•s fidèlt~s perst!cut.é• . . Sa propre nièce, sin11)lt: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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