Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( .25 ) de son· exil s'étoit écoulé, qu'il den)anda la liberté de repasser en France à so11 évêque, réfugié alors dans cette ile; et depuis ~1111nolé lui-mên1e pour la foi. c< .Mon cher Saint-Pez, » lui dit le bon vieillard, en retournant dans .>> ta patrie, ·sais ..... tu bien que tu voles ~. la )> n1ort ?- Cela · e~t ~Tès-probable, l\Ionsei• » gneur, répondit le saint prêtre; i111ais qu'im– ' ' porte ».,. Il insista sur les besoins urgens de son troupeau,. sur ceux aussi de ses no1nbreux parens qu'il désiroit fortifier dans la croyance de ses pères. Après lui av~ir retracé les dan– gers i.rrJn1inens auxqµels il exposoit sa vie, le pontife le laissa libre, et, Qans le recteur de Lancaleu, l'an1our du salut des an1es rem""" porta sui~ toute autre considération. A son retour de la terro hospitali ère, il ~e.,. parut à Roslandrieux et dans d'autres paroisses voisines, où son ministère fut précieux aux fideles restés attachés aux bons principes. Ce.. pendant la vie errante et cachée à laquelle M. Saint-Pez se dévonoit, fut pour lui l'occa– sion heureuse d 'appliquer l' eflicaci té de so11 n1inistère à une an1e égarée des voies du sa""'"' I ' , d' ut, et tres-en1pressee y 1 ."ent rer. IJaissons le jeune Pierre-François de *** 1 originai1:c e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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