Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 2~l ) taut que si son pren1ier pasteul· le forçoit jan1ais d'acceptèr le gouverhen1e1it. d'une pa~ 1'"0Îsse ' il le conj uroit que c'en fùt tine pla:.. cée daus le. fond de~ tei·res, loill des villes, et qui ne lui don11àt que dés sin11jJes •et des petits à évangéliser. Il préféra donc la· pa– toisse de La.iicalcù qui lui fut pi .. ésentée, et t1e tardi-1 ptts d'y conquérir I'estin1e, non-seü;.... ren1ent de ses eh fans spiritt,Jels' n-1ais encoi'·è des fidèles d~ totfS le~ liètl'){ voisins. Il fit l1:iître au sei',1 de son troupeau Iè goût des ·choses saintes, ùne piété fervente ; établit la dévotion si touch'ante au sacré Cœur de Jé– sus' reudit ]a jeunesse édi6an'te' les n1én·ages unis et vertùeux.,; ton t son peu_ple s·e reno'Ù~ velà : ren1pli d:e l'esprit du Seigneur, i1 le ré– pàndoit autour de ln'i, et là snrtont ses au~ i.liteurs ne· so 1 rtoient de ses inst.rùctions qné le plüs p1·ofondérnè11t attendris. Cepenù·ant ce :hiêil si co11sola1it, si préciêu~, !1c fut pas de longue,du:rée; l'esp1~it <i'inn.ova– tion pro<luisit de gra·t1ds ravages, et la se11'ti– ·ne1le fidèle à ~on ·poste, Je bon past'eur, au sein cle ses brebis èJui faisoient ses délices, nè vou.– loit pas s'éloigner. Co111111ent ce séjour lui :).u.:. roit~il déplu? so·n inépuisable chàrité s'ang• e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)