Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 20 ) ce ; après avoir édifié par so11 extrên1e réguà Jarité sur sa propre personne, quel zèle ne n1eitoiL-il pas à l'instt.uction de ceux qui se trouvoient confiés à ses soins. Les personnes qui s'adressoien t à lui pour la confession, 11e quittoient point son tribunal sans i"épa_n• dre des larn1es. Jan1ais directeur des con– sciences ne sut n1ieux que lui n1ettre en n1ou– ven1ènt les ressorts du cœur hun1ain. Pendant do·uze ·~ns qu'il fut vicaire de la paroisse du Vivier , sur la digue de Dol, il songeoit jour .et nuit à ses frères; souvent il se trans• portoit claüs les chan1ps pour surveiller les cultivateurs, et les enfans mên1es qui gardoient les t1·oupeaux 11'échappoient pas à sa vigi– lance. Con1bien il se plaisoit à visiter les n1alades ! étoieut-ils pauvres, il leur ren1et– loit tout ce qu'il avoît d'::trgent sur lui. Lorsqu·e personne ne l'app.eloit, in1n1édiate-– n1ent après_ le dîner, il se rendoit à l'église, et là, seul avec Dieu , il passoit des heures c1ui lui sen1bloient délicieuses. Il évangé-– lisa pendant le carên1e presque toutes les 11aroisses circonvoisines de Dol; l'ardeur et l'onction de ses discours lui gagnoicnt tous les cœnrs, et il ra111enoit les i1n11ies les plus e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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