Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( ig ) ti .. adi~tions j iJ faQt Je dire , la charité naquit 4vec lui : sa 111ain con1n1e son cœur 11e cessa " 1 • ••• • de s'ouytir ppur soulag~t; tous les genres d 'infortunes; celle de l' ~n1e coupable fut sur– ~out la n1Î$ère qui le désoloit dav~ntage. lJes .~in1anches et fêtes,, pour être tout à tous, de– .puis cinq hel!rcs du n1atin jusqu'à huit heu– res ~u soir, il se · trouvoit tellement occu1lé pe ses frères, que, dans tout le jour, il ne ;prcnoit d'autre nourriture qu'un peu de pain qu~ l'~n ])énissoit à l'église pour le clistri– .buer a~x fidèles. Si, donnant tout aux pau-- vres, il ue ~e rés~rva pas n1ên1e l'absolu né-– ces~aire; s'il se lnontra daus tous les ten1ps J~ plus ten~.re an1i, con1n1e le n1odèle ac-– con1pli de ses co11frères, n'avons-n.ous pas .raison d'avanc;er qu'il prêcha lqng-temps avant de 111onter dans la chaire~ et que cette pre• ~1Îère prédication fut éloquente et pleine de fruits? Il n'y eut pas de fonction du ministère .... .9Ù M. Saint-Pez ne se n1ontrât excellent ora- i~ur, si par ce mot ~u entend le juste qui .enseign~ à bi~n vivre. A près avoir lui-111ê111e, .~haque sen1aine, purifié son a111e .des n10În• dre~ tâches, dans _le tribunal de la péniten,.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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