Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

(. J 8 ) fix.êes poLÏl' son leve:r. S\ constamment ans– tèr·e euvers lui-n1èn1e, il ne s'en· n1ontroit pas n1oius ain1able envers les autres., }lar la dou– ceur de · son hnn1eur, pa1-- la gaîté de son caractère. Doué d'un religieux attachen1ent pour sa fan1ille ., 11 d·onnoit tous ses soins à réducation chrétienne de ses neveux' et à celle d'antres petits orphelins. Des son enfance· il avoit eu le goût d'instruire, et son z(Je pour ·ta religion étoit aussi élevé qu'affectueux. Le:s fëtes et les din1auches, et n1ênle les autres jours, dès qu,il pouvoit dispo~r d'un 111on1cnt, il ras– se111bloit autour de lui les enfuns de so.n âge_, leur enseiguoit les pren1iers élén1er1s du chris– ti-anisn1e, leur apprenoit à prier et à lire .. D'un extérieur extrètnernent tin1ide, an point qn'il étoi t difiicile de le regarder sans lui faire baisser les yeux; plein d'attrait pour la solitude, tel -a voit été le jeune Saint-Pez, tel il coutiuua cl'êt1'e dans son sacerdoce. Il ·sembloit posséder toutes les vertus dans un éminent degré, et si, pour en augm~il1er le n1érite, on se pern1ettoit .de le railJcr sui~ -ses austérités et sur sa piété, que l'.on ·Cn '7Înt n1ên1e j usqu'a:u persiflage, janiais on ne le· vit le plus légère.n1e·nt moleité ·de ces ·co.n-. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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