Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( J 24 ) particulière. Une n1al1e contenant des chasu.- • hies et autres ornen1ens d'église, voilà le té- moin n1uct, n1ais trop éloquent, qui fut pro- d . l' , u1t contre accuse. Traîné devant le tribunal de sang, il ex· _posa qu'il n'était ni érnigré ni fonctionnaire public. Mais à peine ces forcenés voulurent-ils . l'entendre. Cependant s'élève devant ces juges bourreaux le défenseur officieux de la victin)e; il déclare que peu de jours lui suffiro11t pour se -procurer les papiers et docun1ens d'après lesquels il sera dén1ontré que la loi ne peut atteindre 1\1. Bourret dans la qualité d'én1i– gré. Ce court délai lui est refusé; et, le lend~n1ain de son apparitio11 devant le tribunal ini– que, l'accusé, condan.-iné à être fusillé , subit sa sentence. Quelques jours après l'hon1icîde, arrivent à Perpignan toutes les piè~cs justifi... catives : et voilà quelle étoit la justice de ces hon1n1es qui se glorifioier1t d'avoir détruit le règne de Rohespierre. In z,,g(! Dumini cong regalionem judicavit, et in fi de_ ~utl probntus est Proplicta: et cognitus ést in t.'erbis sur·s fi.de lis. Ecc!. XLVI •. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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