Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( I 16 ) leurs vertus et par la pureté de leu1" foi; ils étoicnt environ cinq cents. A. l'époque de la prestation du scrn1t!nt constitutionnel, l' évê– que intrus, pour forn1er son conseil, fut obligé de faire venir des prêtres des diocèses voisins~ La presque totalité de ceux de ce dé– parten1ent furent conda111nés à la déportation. Qu'on nous pardonne, en tern1inant une digression déjà longue, d'ajouter que le pre- 111ier évêque que la révolution donuoit au Roussillon , M. G·ahriel de Ville, ancien curé de Saint·Paul-de-F enouillet, abjura bientôt le crin1e de schisn1e et d'intrusion dont il s'étoit rendu coùpable. Attaqué d'une n1aladie gra– ve, il appela un ancien pasteur qui s'étoit caché pendant la persécution, et flt entre se$ n1ains une rétractatio11 si11cère et authentique de ses erreurs, et qui fut in1prin1ée dans le$· feuilles publiques du ten1ps. Nous ne racon;– terous pas ici, coinme étrangers à l'objet de nos l\1én1oires, les traits de valeur et d~bé roïsn1e d'une foule de fidèles François, à l'_é~ poque où l'Espagne, s'unissant aux autre~ puissances euro1léennes pour venger la cause des rois, fit entrer ses arn1ées <l ans le Rous– sillon. Qu'il nous en coûte de ne pouvoir e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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