Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( J J 4 ) tentions; et le général Carthaginois leur dé~ clara qu~il i1'avoit d'autre but que de· traverser leur pays pour se rendre en Italie. Sous le règne de l\Iarc-Aurèle, ce n1ên1e pays nous présente déjà plusieurs rnartyrs ~ et dans les persécutions postérieures, il y en eut un si grand uon1bre , que, selo11 des té- · n1oignages respectables, ]a ville et Je terri~ toirc de Ruscino furent artosés du sang· d'une multitude de chrétiens qne l'on in1111ola avec Pierre, évêque <le 11uscino, et tout son clergé. Genibus _, non~ pedibtts) nous disent les histo– riens, calcare oportet terrani ltbi fuit RuscinoJ in q uâ Petrus, Rusci nonensis epi scopus, ciun toto clero et ttniPerso popitlo, glorioso 1nartyrio occubtti!re) cù1n terra lzœc sit 1nartyr1nn sangui· rie irrig,ata. Situé à l'extrén1ité n1éridionale de la Ir rance, le Roussillon a conservé sa foi, n1al-– gré les efforts de l'in1piété. Son éloignen1ent de la capitale ne l'a pas n1is à l'abri de ces <loctrines contagieuses que répandit en France cette révolution , qui si long-ten1ps a couvert de deuil et de désolat1011 ce royaun1e. l.ià , con11T1e partout ailleurs, il y eut des clubs, des asse111hlées délibérantes, qui, sous le no1n de liberté, introduisirent parn1i nous une li- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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