Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( I 12 ) nier de Jésus-Christ prit des fore es pour con– quérir ensuite la grâce du martyre. ·De cette triste priso11 il fut entraîné à celle <lu Luxen1- · bourg. Mais quelle subite et in1prévue ren– contte en ce nouveau séjour! il y voit, il y serre dans ses hras , il y colle sur son cœur un neveu bien digne de sa tendresse; un neveu~ je di– rois volontiers un fils , car ici les doux et. in– noce ns n1ouve111cns de la nature se confon– dent. Eh! quel crin1e a donc con1n1is cet autre détenu, ce bon parent d'un confesse tir de la foi? C'est d'avoir constan1ment n1anifesté les grapds sentin1ens d'un héros chrétien, et _d'a– voir apposé à une lettre un cachet sur lequel étoit gravée l'in1age du sacré cœur de Jésus-:– Christ. Ce noble François, digne des ])eaux jours de l'Eglis.e, eut un bien douloureux sacri– fice à faire, celui de survivre de quelques jours à son vénérable oncle, qui fut guillotiné le 7 juillet 1794, et lui le 23 du inême 111ois. Il reste du dernier un bon fils qui a glorieuse– ment hérité des vertus de son père et cle celles de son grand-oncle. ~Félicitons ses heu– reux concitoyens : dans la personne de ce )>eau n1odèle de religion , ils peuveut se faire une illusio11 bien douce, et s'ii11aginer en quelque e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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