Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 1 IO ) <les prisons de Bordeaux pour le conduirf1 dans celles de Cahors. Il y dcn1eura ei1fern1é l'espace d'environ une année, (1ui fl1t pour lui co111n1e un noviciat au i11artyre. Tout à coup il vint un ordre én1ané des autorités persé_. eut rices, et qui portoit que les prêtres reclus seroient fouillés. Les cerbères placés auprès des pures et saintes victin1es ren1plirent l'o– dieuse c<?n1n1ission qui leur étoitconfiée, et s'en acquittèrent avec cette infàn1e indécence dont le pinceau d.e l'histoire ne pent exprin1er l'hor• reur. On trouva sur la personne de M. Caix un petit écrit qu'il avoit laissé par oubJi dans ses poches. Con1posé dans le con1n1encen1ent de nos troubles politiques et religieux , il étoit dirigé contre les ennemis de l'autel et du trône,, et extrait du Mercure de France, où de bons Francois l'avoient inséré dans "' les te111ps. IJa découverte de cette ancienne pièce, j"3dis in1pri111ée et publiée partout, suffit aux in1pies pour leur faire dénoncer le. bon curé de Paunac au con1ité de sûreté gé– nérale. Le vénérable vieillar<l fut traduit à P:u·îs avec vingt - six préte11dus con1plices, j ngé, condan1né con1n1e eux, et i11is à 111ort avec eux , le 4 juillet 1794 ~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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