Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 9 ) plus cruel. Il touchoit à sa trente - deuxièn1.e année, lorsque la n1ort .priva l'Eglise d~un de ses plus dignes serviteurs. l,e juste a laissé une fan1ille djgue de lui sous tous les rappôrt&, extrèn1c111ent ~econ1111andable par ses vertus; et le bon laboureur Guillaun1e l\Iorel nous re– trace son JJienheureux frère, dans son inex– pri111able ferveur, quand il conduit sa char– rue avec de conti11uelles fatigues, sans n1a11• que1" à fète1· chaque jour du carên1e par le jeûne le plus rigoureux. Cher con~patriote, n1odèle géné reux de tes proches et de .ta con– trée; ce n'est pas pour toi seul, c'est à ]a gloire des vertus sin1 ples et l11odestes, que je ~ . voudrois raconter ici les traiten1eus crnels, l' exi1 , la prîsot). , tant tl' autres n1aux que t' ap– porta· cette révolution funeste qni ne put r1i abattre ton courage ni <léconcert<~ r ta foi • n1agnan1n1e. Sunt ante Û i r o 1111111 Dei, f't s1:.·rviunl el d le n r noctc -in te111plo ejus; et qui sedet in lhrono J !1.abitab it .n1rr.r illos. A poc. v11. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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