Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 106 ) d'un trait de fern1eté qu'il avoit fait éc]ater; en soutenant les droits sacrés de la vérité: lors– qu'on l'arrêtoit et qu'on le conduisoit à Sarlat, on lui avoit den1andé s'il avoit exercé son 111i– nistère : une réponse négative lui sauvoit la vie; il préféra la 1nort au 111ensonge, et ré– pondit sans balancer : cc J'ai non-seulement I • • \ • • • A ' » exerce n1on n11n1stere, n1a1s 1e su1s pret a » l'exercer encore, si le salut des an1es le de– » i11andoit de n·1oi )) • Ce péche~r d'un n10- ment, ce pénitent si pro111pt et si sincère , fut couronné par le n1artyre. A peine quinze ·jours s'étoient écoulés depuis ses nohles dé– clarations, qu'on le conduisit à Périgueux, et qnc là on le fit périr sur l'échafaud, dans .le conrs de juin 1794. Diligenter agnosce 1Jultum pecor-ts tui, tuosque gre- ~ ges considera; non enim lu1.bebis jugiter potestatem, sed r.orona tribuetur in generatl 0 onen1 ·et generatlon'!m. Prov. x x vn. l)eus protector rneus, in ipso speravi .· qui subdit po– pulrun nieurn sub n1e. Ps. CXLIU. lY isi Donzinus custodierit r.ivitatem, frustrà vigil• 'JUÎ custodit eam. Ps. cx.x YJ. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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