Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 105 ) évangélisoit. Réfugié, en qualité d'instituteur·-; dans une i11aison d'éducation dont les chefs se n1ontrèrent dévoués aux prjncipes r évolution,.. naires, il ton1ba dan~ le piége qu'une perfide . an1itié lui tendit. l-Iélas ! à n1oins de la plus sévère vi gilance sur nous-n1ê1nes, à quoi nous servent les plus beaux talens pour la conduite de la vie? J\1. Gaussinel 11'en n1anquoit i)oint, et cependant, il n'en fut pas i11oins la dupe <le conseils insic)ieux et pervers. Les 111échans lui persuadèrent que s'il avoit dû se refuser à prê– ter le sern1ent prescrit par l'assen1hlée natio- 11ale, au n1oins ne devoit-il pas avoir de ré– pugnauce à prêter celui de l'égalité. L'infor– tuné , n1algré cette coupable ~é111arche, eut le bonheur de i1e pas échapper hL la peine de la réel usion , dans la ville <le Sarlat. Heureuse ·captivité, qui devint l'aurore de la paix de so11 an1e, .et de sa réconciliation parfaite avec l'E– glise. Plusieurs con1pagnons de ses fers en– téèrent avec l'errant dans une con1n1unica– tion suivie; elle déchira le bandeau placé sui .. ses yeux : il ne tarda point à r cconnoître qu'il s'ét oit tron1pé. Il écrivit au co111ité de surveil– lance, et rétracta so11 ser111cnt. Cette con1·a– &eu~e dé111arche fut sans doute la récon1pe_usR e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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