Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( J0·4 ) non coactè) Sf'd spontaneè, secundùm De·ian; nFque lUT· pis lucri gratiâ J sed 1)0/untariè; neque ut dominantes in clcris, sed fonnâ facli g rcgis ex anùno. l. Petr. v. Monsieur JEAN GAU S SINEL, natif dè Salviac en Quercy, curé de la paroisse de .Perrenq.uet, dans le cliocèse <le Sarlat; inunolé pour ]a foi, à ans 1a ville de Périgueux, pendant le inois de juin 1794. CET ecclésiastique -étoit plein de lumières, et anin1é d'un zèle ardent pour le salut des an1es. Après avoir exercé . loug-ten1ps les fonctions de son 111inistère dans le diocèse de Cahors, il .fut no111n~é curé de la p,aroisse de Perren.;. quet, dans .celui de Sarlat. Il re111plit ces nou– velles et honorables fonctions jusqu'à l'époqué où les autorités du jour exigèrent d.es fo11C:- . . hl. l . 1 ' t1onna1res }Jll. 1cs a prestation (.t u11 ~er111en.t crin1incl. 1\ lors le ])on curé se servit avec fruit, et des connaissances qu'il avoit acquises, et d.es . vertus qu'il avoit eu le bonheur de pratiqt~e1\ Il refusa coi1rageuscn1ent de sou.iller sa con-. science p:ir un engagen1ent illégitin1e, et se vi~ fo~ ..cé de c1uitter le troupeau. bie1i.- ain1é q~ ' il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)