Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 101 ) ce fut, sans donte, afin d'y n1ettre le con1ble; qu'au n1on1ent oil il fallut part~r pour se rendre à.1'échafaud, le bourreau ( pourrons-11ous le dire sans en fré111ir et d'horreur et d'indignation?) le bourreau fit sortir au patient la chen1ise de la culotte, en disant qu'il devoit aller au sup– plice en céré111onie; il ·voulut encore lui dé– couvrir la poitrine, mais tous les spectateurs tén1oignèrent tant d'indignation, que le n1i– sérahle ne se porta pas à cc nouvel atte11tat. Le généreux in1itateur de l'f.Ion1111e-Dieu n1ar– cha d'un pas fei·me, et n-e cessa de réciter à. ·haute voî x le psaun1e JJfiserere) j usc{u 'à ce c1ue sa tête tornbât sous le fer hon1icide, le 20 avril 1 794~ ·. Si' perdideril unam ex illls,, ·vadit ad ltlam,, donec inven iat eani; et cùm lnvenerlt J ùnponit in lzu.meros 5uos gaudens. Luc, xv ... · . l 1 'ur. non venit nisi ut perdat; mercenarius videt lu– />Um·, et fi:1git : bonus pas.lor dat a11i111an1 suam pro ovi- b.us suis. Joann.• x~ · .. ... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=