Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( I 0.0 ) Ca~ors, il passa la nuit à l'auberge; et l'hô– tesse , touchée de sa détresse, et du péril d' una 111ort prochaine qui le n1enaçoit, lui proposa lle se déguiser avec les habits de 8011 111ati' et de prendre la fuite pendant les ténèbres de la nuit ! cc Non , lui répondit le prisonnier de » Jésus-Christ, il en arrivera de inon sort ce " qp'il _plaira au Seigne.ur, 111ais je i1e veux >) con1pro111ettre personne. D'ailleurs, je . ne >l refuse pas de i11ourir dans la se111aine où >>- notre. divin Sauveur a donné sa vie pour » tous les homn1es )) . Le lenden1ain 111atin, il fut conduit en pri– son, et aussitôt les juges inhu111ains, par l'ap-. plication <le la loi la plus atroce, décidèrent qu'il périroit à six heures du soir, ce i11ên1e jour. l)eu de 1110111ens avant l'heure fixée }lOur le supplice, le bourreau se rendit à la prisol), en fit sortir l'innocente victi111e, et, à la porte,. on lui clonna lecture de la sentence hon1icjde; cette nouvelle ne lui causa pas la JJlus légère én1otion. 11 ussitôt il ôta sa cravatt.e, et présenta sa tête pour qu'on lui coupât les chcvcnx. l\'lais Je disciple d' nn {}Îeu couvert des oppro-– hrcs de la croix n'avoit }las, sans doute, assez llartagé les ignon1iuies de son augnsle i11odèle; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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