Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 98) tnitié leur offre en perspective une délicîet1se jouissance, celle de revoir encore, d"en1hras• ser, {l'entendre, de co111J)ler cl.es plus vives cares~es le vertueux 111inistre du Seigneur, qui les touche par des nœuds si sacrés. l\Iais, hé– las! que le plaisir est court, et bientôt il se change en une déchirante an1ertun1e ! A peine un petit 11on11Jre de jours se sont•ils écoulés, que ces fe1nn1es de douleurs apprennent que Je naufragé survivant aux autres victi1nes, a été découvert, saisi de nouveau par ses i1npi..... toyables bourreaux, et par eux précipité ~ans les flots de la Loire. N'est-ce pas l'avoir perdu deux fois, ce prêtre ~i respectable, ce n1inis– tre sacré si marquant par sou zèle à remplir ses devoirs, cet hon1n1e de Dieu, béni, es– tin1é de tous ses confrères, con1111e il avoit été chéri et révéré de tous ses paroissiens ! Accede ad allare, et immola pro peccato tuo : offer holocaustum, et deprecare pro te et pro populo. Levit– c. lX. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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