Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 8 ) chan1p du divin père de fan1ille ; il revint. donc en France, au n1ois de noven1bre de la n1êrne année, avec le vénJrable Charles Saint-Pez , dont nous parlerons <lans la suite, et qui, depuis, eut aussi la gloire de périr pour la foi . .Il signala son retour par d'én1i– u.ens services 1·endus au troupeau de Jésns– Christ. Ses vertus avoient rehaussé d'un nou– vel éclat sa constante application, pendant sa jeunesse, an collége et au sén1inaire de Dol; n1ais depuis son élévatioù au sacerdoce, depuis n1ên1c son court exil sur un sol étran– ger, sa tendre ferveur, son zèle inexprin1able, l'avoient offert ~ous un aspect plus intéressant encor~; le juste redoubloit d'ardeur, à n1e– sure qu 'il appr~choit de so11111i:di. l/année qui suivit celle de son retout· au pays de ses pères, il revenoit d'une course apostolique dans les contrées de Saint - l\f arcen, Saint - Brolade et aut rcs lieux circonvoisins, il fut rencon– tré et n1assacré à Baguier - Piquant, par de furibonds patriof es : Jes ci rconsta11ces de son ]1111nolat.ion nous sont iuconu.ucs, n·1ais la tra– dition du pays porte qu'avant de Je n1ettre à rnort, ses bourreaux l ni firent souffrir tout -ce que la i~agc et l'in1piété _peuvent iuventcr de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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