Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 91 ) » celle d'une victi1ne qui do~t app.aiser sa co..– >.> lère. Je vous di1--ai, con1n1e ~:I.ardochée à » Esther, que vous n'existez pas pour vous, » mais pour son penple > . Un conseil aussi géuér~ux fit~ur l'an1e de la jeune vierge tout J'eflet <pie produisit autrefois sur Esther Je d~scours de son vénér;1hle parent. Elle ne balança .plus sur 1~~ parti qn'elle devoit suivre; elle se rnoutra, con1111e à l'ordinaire, da ~ 1s les oratoires qu'elle avoit coutnn1e de fré– quenter. EHe y fut i1rise, a1 nsi que l'avoient été déjà quelques-unes de ses con1pagnes, et conduite en prison. Elle y fnl con1hlée de grâ– ces extraordinaires. Dieu lui fit. < -onnoît.re le jour de son s~criÎlce. l,a veille de sa 111ort, elle. den1and.a pardon à tontes se~ con·1pagnes des scandales qu'elle avoît pn leur donner, se recon1 n1anda à leurs prièr(~s , en les assurant qu'elle auroit le honhenr d\\tre conda1nné.e Je lcntlcmain. Elle le fut en effet , et lorsqu.e sa sentence lui fut prononcée, elle en rcn1ercia ses juge~ comme d'un bienfait. l,e 7 juillet, Agnès Roussillon ·c Saint– l,ouis), âgée cle quarante-six ans, et (;er– trude de l..1ausier (Sainte-Sophie), ftgée <le trente-cinq ans, ursulines de 13olène, furent e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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