Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 87 ) nal : « Nous n'avons pas dit nos Vêpres H, clit l'une d'elles. « Nous les <lirous au ciel » , ré– pondit l"autrc. Ces bonnes religieuses parta.gcoient l'hono– rable n1ission de prêcher Jésus-Christ et de le confesser, avec plusieurs prêtres fidèles qui avoient prérëré d'obéir pluh~Jt à Dien ~{u'aux hon1n1es) sans crainàre les tourrncns dont on les avoit n1enacés, et qu' ils étoient assurés de subir. Soun1is aux lois civiles, iis en prê– choient l'observation, au n1on1t~nt 1nên1e où ces lois, qui n'a.voient }la~ de plus zélés déien– seurs, scrvoicnt <le pr(~fcxtc ~ le ur condan1na– tion. On les enten<loit, en all;.nt au supplice, ·hénir ceux qui les y mcnoient, et leur parler de la cité de Dieu et de sa justice, la seule à craindre; ils les plaignoient de les voir con– ~a1~1 nés à leur survivre, et de les laisser ex– posés à tant de dangers, sur une terre où tout n'étoit <1u'errcur et corruption , <1uand ils se trouvoient, eux, au mo1nent de posséder l'éter- 11elle vérité. Qn ~elles étoient éloquentes, ces bouches qui aUoicnt pour jamais se fern1er à la vie du ten1ps ! D'autres prêtres, jusque-là i11oins f~dèles, et prisonniers con1n1e eux , corn1ne. eux cnnda1n11és au dernier supplice, se j-e- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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