Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 85 ) étoîent attachées. Dès ce 111on1ent, à l'exern– ,ple d·es ptemi'ers fidèles, tont fnt comn1un en– tre elles, provisions, liuge, ass1gnats, etc. Chaque jour, à cinq· heures du matin, lenrs exercices cornn1ençoient par une i11éditation d'une heure, snivie de l'oflice de la sainte Vier.. ge , qui les d·isposoi t à la récitation co111mune· des prières de la sainte n1esse. A sept heures, elles prenoient un peu de nourriture; à huit heures, elles se réunissoient encore pour réciter les litanies des Saints, et pour faire leur préparation à la n1ort. Chacune d'elles s'accusoit à haute voix de ses fautes, et se disposoit en esprit à la réception du saint • • viatique. L'heure de l'audience publique du tribunal süivoit de près ces exèrcices. Con1n1e toutes ces saintes filles s'attendoient à y con1paroître à leur tour, elles récitoient ensen1b]e les priè– res de l' extrên1e - onction, renouveloicut les d b " 1 l •• vœux~ u apteme et es vœux rcng1enx, en s'écriant avec un saint tranRport : cc Oni, rnon )> Dieu) nous son1.111es religieuses, nous avons l . . d l' /1 N n une gtanc e JOie .e etre. ·ous vous rerner- " cions, Seigneur, de rious avoir accordé cette. J) grâce J). e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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