Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 79 ) citatîon de l'office des 111orts que toutè~ ache· vèrent de se forLificr cuutre l<:s terreurs de l'é-. chafaud) pour lequel on viut enfiu les appeler. Elles n1ontèrent sur la charretfe qui devoit les .y traîner, ayant le visage ~aln1e et recueilli, signe non éq11ivoque <le la paix, <le la sérénité et de la douce inédilation de l'::une. On a ren1ar– qué qu'elles étaient tontes Vl; tucs de blanc, et que ce costun1e répou(loit parfaiten1ent à la candeur <le leurs vertus. Le plus pro!oud silence régnoit sur leur passage, 111algré la foule in1rneuse qui les envirounoi t. EHes ré~ citèrent, dans la traversée de la 1>rison au lie11 du supplice, ]es prières des agouisaus. Plusieurs 1>rêtres, eu <li vers costun1es) étoienl dans l'usage, les uns d'accon1pagnci.. la char.:;. rette des victin1es, ou de se placer sur leur :route, les autres de les attend 1·e sur le lieQ 1nên1e de rexécution' pour les bénir au non1 de Jésus..-Cbrist, et pour r épaudt-e secrète– ment sur elles toutes les g,.àces qu'il est ail pouvoir du sacerdoce d'accorder au i11ouralit qui va paroître devant soli adorable auteut. Ce genre de secoors ne n]anqua point àux re...:. ligieuses <le Con1piègtte : tous les n1inistres sa• erés c1.ui se dé.V'ouoi~n t à. cette pénible fonction 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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