Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 77 ) }Jéni la Providence de ce <lcr·njer riei)as, clé-.... . ~ ' ·11· , 1~ " l . 1eunereut avec une tranqu1 .ile c espr1f. a(_ rrn- rahle, et ne songèrent plus ensuite cp1'l1 se disposer procbaineineut à la n1ort. On a pu– ])lié que c'est à cette heure qu'elles entonnè– rent nn cantique de trion1phe c1nc l\.I. lVIulot on l'une <le ces saintes filles avoit con1posé gur le 111ên1c rhythn1e qu'nn chant de vic– toire dont la révolution faisoit alors retentit nos arn1ées et nos cités. C'est n1oins le n1éritc de la poésie qu'il faut chercl1er dans ces vers, r1uc celui du se.nti111ent chrétien qui ·les a dictés. Dans une première strophe, ces épouses n1agnanin1es du Sauveur des hon1n1es se pres– sent ~t l'envi de livrer leur cœur à l'allégresse .. (( r_Je jour de gloire, disent-elles, est arrivé pour » nous. L'étendard de Jésus-Christ est levé. )> 1'1archons d'un p.as fern1e vers l'échafaud, » et 111ontons-y sans crainte. C'est 1:1, pour )) nous, le lieu du con1bat , c'est celui de la >J victoire ". Dans la seconde strophe, ces saintes an1an– tes clu Christ estin1ent que c'est pour de vrai~ chrétiens le plus grand de tous les llonheurs, de suivre la trace sau~lante qu'il leni~ a 1'11ssét~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=