Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 73 ) » la règle cléfend toute correspondance, non– » seulen1ent avec les étrangers, 111ais av.ec ' ' leurs plus proches concitoyens, sans la per- .» n1ission de leur supérieure. Si donc il vous » faut une victin1e, la voici : c'est n1oi seule )) que vous devez frapper. Celles - là sont in– )) nocentcs. - Elles sont tes con1plices », dit le président du tribunal. [Ja sous-prieure von.. lut alors parler; les j nges refusèrent (le l'en– tendre. La prieure, ne se rebutant pas, es– saya de sauver du n1oins les deux tourières. H Ces pauvres filles, dit- elle, de quoi pou– ·>> vez-vous les accuser? Elles OIJ.t été les co111- '> i11issionnaires à la porte ; n1a1s elles igno– » raient le contenu des lettres et le lieu de » leur adresse; d'ailleurs, la cpù1lité de fen1- )> i11es gagées les ohligeoit de faire ce qui leur 'f "t l ' rl-i • .._ • • l ' 1> c 01 co1Tn11anc e .. - a1s-to1, reprit c prc- )) sident, leur devoir étoit <l'en prévenir la }> natio11 l>. Après cc court interrogatoire, le tribunal se prétendit suHisan1n1ent instruit, et con... dann1a lei>s quatorze religieuses et les deux tourières à la peine de 1nort. [,c j ugen1ent <1ualifioit les conda111nées de roy alisles et de funatiques11 ... !\. ce dernier n1ot, ces saintes fill~-s e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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