Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 71 ) » t11es fixées par ces victi1nes; on diroit ,, qu'elles nous appellent à leur suite. - IIé, » 111a n1ère, répondit la religieuse, il est .à » croire que le n1ên1e sort nous attend. - >> Quoi ! s'écria la prieure, vous 111e flatteriez '> de cette espérance; venez donc que je vous » ernbrasse; je serois trop heureuse, si vos )) paroles étoieut confirn1ées par l'événe- c' ' ' c .' J> n1ent ». est a son retour a ..Âo111p1çgn<.: qu'elle fut arrêtée, en n1êrne ten1ps que_ sa con1111unauté. Des religieuses si parfaiten1ent dévou.ées, étoient prêtes pour leur in1n10Iation; le jour en étoit venu : traduites an pied du tribu– nal, on leur lit les trois chefs d' accusatio11 pour lesquels elles sont arrêtées. Le . pren1ier chef étoit d'avoir renfen11é dans leur i11onastère des arn1es pour les é111i.. I gres; Le second chef, d'exposer le Saiut-Sacre- 111ent les jours de fète, sous un pavillon qui avoit à peu près la forn1e d'un i11anteau royal; Le troisièn1e chef, d'avoir des correspon– dances avec les én1Î!!rés, et de leur faire pas- . V ser de J'argcnt. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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