Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 68 ) réponse , elles bénirent le Seigneur de les avoir jugées dignes de sou irri r pour son. 110111, et p1~ièrent pour leurs persécuteurs. l\l. l\'Iulot, qui fut traduit i-1 Paris sur la n1ên1e charrette, souffroit avec peine la r ·îgucur de son soit. l~a 111ère prieure des carn1élites eut Je bonheur de l'an1cner a_ des sentin1ens plus résignés et plus chrétiens. l~lle rendit le n1ên1e service à l'une de ses tourières ou servantes, qlli, s'indignant avec trop d 'arnertun1e cou– tre rinj ustice <les hon1111es' sen1hloit n1êr11e eu accuser la justice du ciel : la n1ère prieure réussit à caln1er cet esprit et ce cœur indo– cile aux volontés de la Providence. J.Ja jeune épouse du roi des vierges s'hun1ilia dès-lorg sous la n1ain qui la frappoit, et fit succé- • der au 111urn1ure les actions de grâce, esti- 111a11t, con1111e le plus signalé des bienfaits, celui de se voir associée <l'une n1anière si glo– rieuse à la croix de Jésus-Christ et à celle de ses élus. JJ.a prieure n'on1ettoit aucune circonstance propre à donner à sa con1111unauté le goût. de cette n1orale céleste. l\1me. de Chan1boran , religieuse carn1élite de Saint-Denis) venoit dft conso1Tu11er son sacrifice, sur l'écbafaud, avec e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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