Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

Les reÎigieuses carmélite.s de Compiègne, condan1nées à n1orl par le tribunal révolutionnaire de Paris, le 17 juillet 1 ~·g !i. ELLES appartenoient à l'église gallic::m,e, elles en faisoîent l'ornen1ent et la gloire, pat: la pro– fession fidèle des conseils évangéliques, ces ad– n1iraLles vierges, ces digues filles de sainte Thérèse, dorit nous nous reprocherÎOflS avec an1ertun1e d'avoir oruis la fin si j usten1ent n1é- 111orable. Nous rappellerons d'abord !es non1s de cc.s - . . innocentes v1ct1mcs : l.1a n1ère prieure LI no i; I'l E, âgée de qua- ·rante-deux ans, née à Paris, le 25 septe1T1hre i752, fait profession le 14 rnai 1775, sous le non1 de Thé.rese de S ... ainl-ÂU{JUStin. 1\ladan1e l~ouise, qni l'avait vue dans Je couvent des carn1élites de Saint-Denis, avoit conçu pour elle la plus haute estirne; et avoit engagé la reine à payer sa dot au n1onastère des carn1é– lites de Con1pit'~gne, où t!lle reçut le no1n de religion de la princesse. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=