Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 57 ) J> ·tune qu'un louis, c'est tout ce que je peu~, >> vous donner; je vous conjure de vouloir bien >> l'accepter. -Je le reçois, répliqua lVI. (;ain– » che vivement attendri, non co1nn1è une ré– » con1pense, niais con1n1e une relique pré– )> cieuse. Je la regarderai chaque jour;· elle ' ' me rappellera les efforts que j'ai faits pour . ~ ' " vous sauver, a1ns1 que votre innocence, » la perversité de vos juges et la scélératesse » cle vos bourreaux ». Après cet entretien, entrecoupé de sanglots, le défenseur e111brassa pour la dernière fois la ·victin1e, qui, peu de n1omens après' fut conduite sur le port ou ra place Viarn1e, lieu de son supplice. Pendant la route, l'hon1rne de Dieu eut la consolatior1 de recevoir l'absolution des fàutes qui échap– pent à notre fragile nature. Scient 01nnes quia ego dilexi te; quoniani servi1.sti verbum patientiœ meœ, et ego serYabo Le ab lz ont icn– tatioizis. A poc. 111. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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