Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 52 ) ses, y considère des hon11nes plongés dans l'i– vresse; jainais il n'avoit vu pareille chose dans son pays, les jonrs consacrés au Seigneur. De retour à la 111aison , il prend le catéchisn1e, le· jette à l' auiµônier : « A liez_, dit-il, votre reli– » gion n'est pas bonne ». 1./ aun1ônier et la sœur curent bien de la peine à dissiper l' effe\ de ce funeste exen1ple, et à coequérir l'An– glois à la foi; enfin, il fit abjuration, reuonça dès-lors à s.a patrie : c' étoit un sacrifice indis– pcnsa1Jle, les principes catholiques ayant été proscrits avec tant de rigueur de so11 pays. Il se 111it en condition chez un riche négociant, qui, charn1é des vertus de Gruchy, lui pro– posa de se l'associer, et de lui donner sa fille en 111ariage. Dieu, sans doute, inspira le jeune i1éophyte; il refusa généreusen1ent, voulant conseL"Ver une continence parfaite. Pour éviter tout retour vers le rnonde et la fortune, il quitta cette inaison, et prit l'état de iuc- . . llUlSl Cl'. Le uouvel artisan suivit son i11aître vers le bas Poitou, dans une paroisse du diocèse de Luçon, et dont la d(1111e, riche veuve d'un conseiller au parle1nent de Bretagne, faisoit o.rner l'église. Elle rcrnarqne que le jcLfne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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