Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 5o5 ) tendre des confessions. A près avoir rempli ses fonctions les plus chéries, il se retira dans une loge du jardin pour y prendre un peu de repos. l\fais il avoit été vu, reconnu et dénoncé par un partic~lier à qui le juste avoit fait faire sa pren1ière con1111union. Bientôt la maison fut cernée par un détachen1ent de l\'1ontauh-an o l\J. de Bedée ayant entendu le bruit, descendit de son appartcn1ent par une fenêtre pour avertir son hôte. Tons les deux furent saisis par les satellites ùu crin1e. Alors on arrêtoit les nobles, il faut le. dire, à la. honte de I'bu1nanité' pour les sacrifier à rani– n1osité la plus effrénée, et pour s'en1parcr de leur foetu ne. La cohorte in1pie entraîna les deux victi- 111cs, par des chen1ins longs et détournés, jus– qu'à J\Iontfort, et les déposa dans les prisons de cette petite ville. Pendant le co1~rt séjour <1u'elles y firent, on envoya des hon1mes ar- 111és se saisir (le Mme. de Bedée , . pour l'a– n1ener el )a joindre à son époux. rrous trois furent conduits à Rennes, con1parurcnt de– vant le tribunal de sang, et s'entendirent con– <1an1ncr à pé1~ir sous le fer <le la guillotine. Avant de se rendre au supplice, le religieux e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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