Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 502 ) soit bien digne de fixer et d'intéresser un jeune i11inistre du Seigneur, ne fut pas la seule que ren1pljt 1\f. 'l'ostivint" 11 n1ontra du talent et . /' du zèle, soit dans l~ pré<lication de l'Evan- gile, soit dans l':\drninisrratiou des sacren1ensA .1\ vantageuse111ent. connu de ses supér .. ieurs, il fut placé par l\1. des J..Jaurens, évêque de Saint.. , l\1alo, con1n1e vicaire de la paroisse d'Evran, et là, pendant environ dix ans, il développa, dans l'exercice dn saint 111inistère, la sagesse, la prudence et le zèle d'u11 vrai disciple de Jésus-Christ: Dès le berceau cle la révolution fr:tn~~oise, il 111a nifesta très - haute111ent son dévouen1ent à la foi, et la pins juste horreur pour les ser111ens sacriléges que prescrivoit l'assen1blée constituante. Con1bien déF1 ne fut-il pas utile,~' ces prerr}1ers jours de la tour- , l • • f A ' '~ • 111ente revo ut1011na1re. .t'-pres s etre Jusque- là signalé par sa tendre charité pour les pau– vres, et par toutes les vertus sacerdotales, il osa se n1ontrcr à la brèche avec l'intrépidité <l'un apôtre, et par ses tendres avis et ses ex"" hortations puissantes, il eIHJ-lêcha beaucoup de fidèles de to111her dans rahit11e. Son refus constant de se soun1ett're à la constitution i1rétendue civile du clergé, ses nobles protes~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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