Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 500 ) ~u déten.u des dé111arches qu'il venoit de faire en sa faveur; le prisonnier lui. réponùit qu'il ·ne pouvoit n1entir : 111ais l'autre, ne croyant pas sans doute au noble langage de la vertu, s'éloigna, persuadé .que la crainte d'une n1ort in1n1inente détern1ineroit son parent à faire le désaveu que l'on exigeoit pour lui sauver la vie. Le confesseur de ]a foi reparut devant ses juges, et ils lui den1andèrent s'il reconnais... soit la let~re qui l'avoit fait accuser. « Oui, >> répondit-il avec en1pressen1ent, elle est de i11oi ». Le neveu. se hàta de représenter aux juges que la· frayeur de la 111ort avoit dérangé sa tète : c< Plî1t à Dieu , répliqua de suite le )> prisonnier, que vous l'eussiez aussi tranquille » que 1noi » ! Ainsi, con1n1e ·n1artyr cle la vé– rité, de la foi et de la royauté, ce digne n1a– gistrat fut condan1né à n1ort, et exécuté le 4 juillet 1 7 94. Tanquani aurum infornace probavit illos, et quasi 1zolocausti hosliam accepit illos; cl ln te1npore erù res· peétus illorurn. Sap. 111. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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