Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 5 ) · Néanmoins ces. actes étoie1)t trop capables d'alarn1er sa çonscjence, ponr qu'il ne cherchât pas tous les n1oyen~ de le~. :rétr~ct~r : il s' é– loign~ de sa farnille, pour $e disposer à une démarche qu'il voulut qu~ l' 01i considérât ~omn1e r effet de sa libre déterp.1Ïnation. 11 ne tarda point à, ~'aperçevoir ·que, dans les temps de pers~cutjon, les :ministres de J ést~s-Chri&t doivent s' a.ttendr~ à se voir traités con1me l~ fut l~ur adorabl~ n1odèle. Arrêté a.u bonrg d'Oi– sans, et renf~rrné dé:lnS la Conciergerie de Gre– ;noble, il se hâta d'y demander UJl prêtre ca– ~holique, pour lui faire part des peines qu'il ~prouvoit. On lui désign~ nn des confesseurs ile l~ foi quj s'y trouvoient détenus, et aussitôt il prit les n1esures qui lui furent propos.ées , . . afin de réparer le s.candale .qu'il ~voit dq.,n~ p.~r la prestation de sern1ens crin1ine}5. JI 1Je di~imJJ.l9it poin~ se~ regrets, et faisoit n1ême écl~t.~r ~OJi repentir devant tous les catholi~ q\l.e·$ q:ui l'environnoient. 0~1 lui entendoit pro· férer des paroles quj e~pri111oie11t à peine les ~~n~im.ens doot SQ.I) cœu.r étoit pénétré : « Q >) mon Diel.l ! dis.oit-il, con1m.ent est-il possible .» que j'aie plu~ craint la mort que le malhe1i1.r .)> .~e YQ,~ .9tf~'~·~e.r? :~ e v;µQ~t-il p~$ ni.i~ux cen-t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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