Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 497 ) nant part.icüliei"' du sénéchal ûe Cahors, il n1a– n i festa , dans cette charge , · l'intég·rité, ·· la prudence, le <lésintéressen1ent d'un n1agistr.at ·éclairé. l\1ais' aux qualités de rhon1n1é pubJic ,: i, joignit cellès d'u11 chrétien accompli. Sa· charité le portoit à tern1iner à l'an1iable les discussions qui divisoient lés fan1illes. Ceux 1nên1es qu'il éto'it forcé de condan1ner, ren– doieu t un si grand hon1mage à sa probité, que jan1ais ses j ugen1ens ;ne furent soupçonnés de la partialité la plus légère. Sa tendre et · fer~ vente piété fut récon1pensée par sa nomination à la place de con1n1issaire des prisons de la ville. Elles étoieut au non1bre de cinq~ et, chaque semaine, il les visitoit toutes, il par– loit de Dieu à tous les prisonniers, prioit avec eux, et se n1ontroit, à leur égard., con1n1e le }lère le l)lus tendre. A près leur avoir rompu le pain spirituel, il four.nissoit abondamn1ent à tous leurs besoins~ Mais les asiles des infor– tuues et des d ésordres de l'hun1anité ne suf-' fisoient point à la charité de ce vrai an1i d·es hon11nes . On n'in1aginoit pas une bonne œuvre dans la ville de Cahors, à laquelJe il ne parti...: fÎpàt; il ne s'y forn1oit pas une association re~ lig.ieuse .dont il ne devînt m-en1bre. Bon épou~; ,.. j 2 l ! • e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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