Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 495 ) » .rendit nu-pieds au Calvaire, je veux en fairé 4f » de même ». Ensuite, il marcha d'un pas rapide, monta avec une grande fermeté sur le théâtre de ses dernières souffrances, où il se n1ontra plein de dignité et cte courage en con– somn1ant son sacrifice sous le fer homicide, le 1.7 n1ai 1794. · Si corarn lzonzinihus tormenta passi· sunt, sr>es illo– rum immorlalitate plena est. Sap. u1. lfonsieur JEAN MOLINIER. DE CAYLUS, me1nbre du. €lergé de Cahors ; guillotiné à Bordeaux, en 1794. DANS les j.ours les plus orageux de la révo- 1 ution, M. Jean MoLINIER <le CAYLUS, jeune prêtre, âgé de~ vingt-sept ans, et n1en1hre du. clergé de Cahors, étoit vivement poursuivi dans son pays par des partisans acharnés du · schisn1e et de tous les désordres ; il crut de– voir s'éloigner, et se rend.it à Bordeaux, pour y vivre à l'abri des dangers qui l'avoient en.... touré. Pendant plus d'un an, il_réussit à échap· per aux in1pies, quoiqu'il courût souvent le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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