Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 480) ses adorations aux leurs, qu'il célébroit dans cet eudroi t, appelant ainsi sur les passans les bénédictions célestes. Cette sorte de retraite· étoit fort adroiten1ent et sûreinent disposée, lleureu x le pasteur , heureux aussi ses pa• roissiens, s'il n'en fût point sorti! Son zèle l'en1porta .sur toute considération; il s'arr~~ cha de son asile, parcourut sa paroisse, res– tant quelque ten1ps en chaque endroit pour en fortifier les habitans, et ensuite se retirà chez un heau ._frère qui demeuroit dans le Bourg .. Jllusieurs t11alades de sa paroisse le firent appelei·; il s'y rendit dès le soir, deux jours avant d'être arrêté. En ~ortant du Bourg, il trouva l'honnête René lllouzin, nomn1é de• puis n1aire de l'endroit, qui l'avoit déjà re-– cueilli plusieurs fois, et qui le conduisit chez les malades. M. Bouviel' ne se méprenait plus sur la n·ature d·es dangers qui l' assiégeoient ; il con• vint avec son an1i, que n1aintenant il lui res.... toit peu de 111oyens d'échapper à la scélératesse des in1pies. « l\1onsieur le curé, lui dit ce bon » Plouzin, je vous en conjure, ne retourne~ » pas au Bourg, oi1 vous serez entouré de vos » plus grands en nen1is » .1\Iais il prioi t en vain; tOUi e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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